Folklore fribourgeois

Le folklore fribourgeois témoigne d'une vitalité étonnante. Des célébrations comme la Bénichon, Fête des récoltes, la Fête-Dieu, d'autres fêtes régionales qui ponctuent les saisons, la Fête cantonale des costumes et coutumes tous les cinq ans, sans compter les Rencontres folkloriques internationales de Fribourg, tous les ans, sont autant d'occasions de sortir son costume. Et pas nécessairement celui de grand-maman: celles et ceux qui portent le costume ont le leur, fait sur mesure, souvent avec une petite touche personnelle. C'est ainsi que de nouvelles lignes sont créées, dans l'esprit d'aujourd'hui et le respect de l'histoire. En outre, tous les dix ans environ, des «festivals» se donnent à travers le canton. Ces spectacles thématiques, dont les musiques, chants et danses sont créés de toute pièce, mettent en scène des centaines d'amateurs attachés à leurs traditions, et sont très courus: celui qui se joue ces jours-ci à Romont, «Fribourg en sept jours», réunit 350 acteurs et 3000 spectateurs y sont attendus. Si son scénario évoque les traditions respectives des sept districts, «les limites entre les diverses communautés n'ont rien à voir avec le découpage administratif», précise le spécialiste en art populaire qu'est devenu. Les quatre communautés socioculturelles sont les catholiques francophones, les plus nombreux, présents dans les cinq districts du sud-ouest (Gruyère, Glâne, Sarine, Veveyse, Broye), les catholiques alémaniques (Singine), les protestants alémaniques, dans le district du Lac, à l'est du lac de Morat, et les protestants francophones du Vully, au nord du lac de Morat.

► Source : Journal Le Temps