Le Seabin à la conquête des lacs suisses
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Le Seabin à la conquête des lacs suisses
► Source : RTS-Sciences (14.08.2019)
Le Seabin, une poubelle des mers à la conquête des lacs suisses
Le lac de Lugano est actuellement nettoyé par un dispositif d'un nouveau genre. Le Seabin, ou poubelle des mers, a été inventé par deux surfeurs australiens et permet de récolter les microplastiques éparpillés dans l'eau.
Il y a actuellement soixante dispositifs d'un tel genre en Europe, de la Grande-Bretagne à la Ligurie, en passant par le sud de la France. La poubelle des mers a ainsi conquis de nombreuses municipalités et pourrait désormais aussi nettoyer les rives des lacs suisses, après ce test au Tessin.
"C’est un cylindre à l'intérieur duquel se trouve un filtre capable de retenir des déchets, en particulier les microplastiques et les microfibres que l’on ne peut pas voir à l’oeil nu. Il y a une pompe qui peut filtrer jusqu’à 25’000 litres d’eau par heure. A la fin de l’année, nous arrivons à récolter une demi-tonne de déchets", explique Simone Molteni, directeur scientifique d’une société milanaise spécialisée dans les solutions écologiques.
Rôle préventif
Selon une récente étude de l’EPFL, le Léman ainsi que les lacs Majeur et du Ceresio contiennent presque autant de microplastiques que la Méditerranée.
Pour Simone Molteni, l’autre avantage de cette poubelle flottant au fil de l’eau est son côté didactique. "Je crois que le rôle préventif est parfois plus important que les quantités de déchets que nous parvenons à récolter. Des centaines de personnes s’arrêtent auprès des Seabin que nous avons installés. Il y a même des écoles. Ces personnes qui passent tous les jours vont comprendre qu’il y a un problème et qu’il faut se responsabiliser", assure-t-il.
Depuis la médiatisation de la pollution des océans, des systèmes plus ou moins semblables arrivent en grand nombre sur le marché. Simone Molteni et ses collègues en ont examiné une centaine.
En surface?
Le Seabin a besoin de courant électrique pour alimenter sa pompe et doit être vidé tous les deux jours. Il ne peut donc être opérationnel que dans un port ou une marina. Une solution qui a donc ses limites, selon l’hydrobiologiste et président de l’Association pour la sauvegarde du Léman, Jean-Bernard Chavanne.
"C’est très réjouissant de voir toutes ces initiatives, cela montre que nous sommes passés de la prise de conscience à la proposition de moyens antipollution. Mais ces systèmes ne règlent qu’une petite partie du problème, étant donné que l’on trouve des micropolluants un peu partout dans l’environnement. Si on se borne à traiter les eaux de surface, on passe à côté de la grande majorité des microplastiques", estime-t-il.
Le Seabin, une poubelle des mers à la conquête des lacs suisses
Le lac de Lugano est actuellement nettoyé par un dispositif d'un nouveau genre. Le Seabin, ou poubelle des mers, a été inventé par deux surfeurs australiens et permet de récolter les microplastiques éparpillés dans l'eau.
Il y a actuellement soixante dispositifs d'un tel genre en Europe, de la Grande-Bretagne à la Ligurie, en passant par le sud de la France. La poubelle des mers a ainsi conquis de nombreuses municipalités et pourrait désormais aussi nettoyer les rives des lacs suisses, après ce test au Tessin.
"C’est un cylindre à l'intérieur duquel se trouve un filtre capable de retenir des déchets, en particulier les microplastiques et les microfibres que l’on ne peut pas voir à l’oeil nu. Il y a une pompe qui peut filtrer jusqu’à 25’000 litres d’eau par heure. A la fin de l’année, nous arrivons à récolter une demi-tonne de déchets", explique Simone Molteni, directeur scientifique d’une société milanaise spécialisée dans les solutions écologiques.
Rôle préventif
Selon une récente étude de l’EPFL, le Léman ainsi que les lacs Majeur et du Ceresio contiennent presque autant de microplastiques que la Méditerranée.
Pour Simone Molteni, l’autre avantage de cette poubelle flottant au fil de l’eau est son côté didactique. "Je crois que le rôle préventif est parfois plus important que les quantités de déchets que nous parvenons à récolter. Des centaines de personnes s’arrêtent auprès des Seabin que nous avons installés. Il y a même des écoles. Ces personnes qui passent tous les jours vont comprendre qu’il y a un problème et qu’il faut se responsabiliser", assure-t-il.
Depuis la médiatisation de la pollution des océans, des systèmes plus ou moins semblables arrivent en grand nombre sur le marché. Simone Molteni et ses collègues en ont examiné une centaine.
En surface?
Le Seabin a besoin de courant électrique pour alimenter sa pompe et doit être vidé tous les deux jours. Il ne peut donc être opérationnel que dans un port ou une marina. Une solution qui a donc ses limites, selon l’hydrobiologiste et président de l’Association pour la sauvegarde du Léman, Jean-Bernard Chavanne.
"C’est très réjouissant de voir toutes ces initiatives, cela montre que nous sommes passés de la prise de conscience à la proposition de moyens antipollution. Mais ces systèmes ne règlent qu’une petite partie du problème, étant donné que l’on trouve des micropolluants un peu partout dans l’environnement. Si on se borne à traiter les eaux de surface, on passe à côté de la grande majorité des microplastiques", estime-t-il.
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